----------------------- Certains problèmes par Shadi
Kanfi adaptation française: Robert Rattey OTTAWA (19 h
00, le 15 août 1994) ----- Cet atelier a touché
plusieurs sujets. Nouveaux usagers et la question
d'accéder aux systèmes: La discussion s'est
étendue sur la question de faciliter de
compréhension des ordinateurs et le niveau
d'intérêt public dans les réseaux
communautaires. Un délégué d'Edmonton a
déclaré que les usagers des
bibliothèques étaient un public acquis à
utiliser les réseaux communautaires. Une autre
façon d'impliquer le public serait d'installer des
terminaux publics à plusieurs endroits
stratégiques. Par ailleurs, d'aucuns ont reconnu la
nécessité de former les usagers tout autant que
d'impliquer la communauté, particulièrement les
plus démunis. Sur la question des frais, un
délégué de Montréal a
déclaré que cela devrait être retenu en
dernier recours. On sait que la Colombie-Britannique et
Edmonton ont déjà décidé
d'imposer des frais à leurs usagers.
Développement communautaire: Le besoin de tendre la
main aux plus démunis a été retenu
à plus d'une reprise. Par exemple, à Edmonton,
le réseau communautaire a mis sur pied un programme
qui permet de pressentir les besoins de groupes particuliers.
Ainsi, des bénévoles peuvent aider ces groupes
à faire connaître leurs besoins. Un autre aspect
discuté est le besoin d'impliquer le grand public dans
le processus décisionel. Plusieurs se sont dit
frustrés de tout tenter pour mettre sur pied un
projet, mais que peu se préoccupe d'y participer. Mise
en marché et relations publiques: Un
délégué d'Edmonton a proposé que
les réseaux communautaires à l'étendue
du pays fassent une campagne de promotion durant la Semaine
de la science et de la technologie. Il a également
été proposé qu'une brochure soit
préparée afin d'aider les nouveaux usagers qui
éprouvent des difficultés à "capturer"
les instructions. Fournir de l'information ou communiquer? Un
autre aspect du débat a été le
rôle principal d'un réseau communautaire. Le
débat s'est centré sur la question à
savoir si un réseau doit fournir de l'information ou
permettre et faciliter la communication. Certains pensent que
l'atout principal est la transmission d'information, tandis
que d'autres croient que c'est l'interactivité des
communications. En d'autres mots, certains maintiennent que
la mise en place d'un réseau de contact humain
interactif est plus valable que la construction d'un
réseau informatique. Censure: Un récent
débat dans les Pays-Bas au sujet de la propagande
raciste a provoqué un tollé sur la question
d'avoir des babillards avec modérateurs. La
délégation de Edmonton a
préféré l'approche de "laissons faire",
alors que le délégué de Hamilton a
déclaré que les usagers ne permettraient pas
que des restrictions soient imposées. Par ailleurs le
délégué de Montréal a
déclaré que les fournisseurs d'information sont
actuellement classés comme des "transmetteurs"
d'information, une classification qui implique la
non-responsabilité de ce qui est transmis. Toutefois,
cette interprétation de la loi est nébuleuse,
car le tribunal ne s'est pas encore prononcé. (30)